Marguerite Yourcenar[1], l’écrivaine franco-américaine, a abordé le paradoxe de l’écrivain dans une série d’entretiens en 1981. Elle y réfléchit sur la condition et le travail de l’artiste ou de l’écrivain. L’un des aspects clés de ce paradoxe est la tension entre être soi-même et sortir de soi pour créer. Yourcenar s’appuie sur des concepts de psychologie orientale, notamment le Tao, pour explorer cette dualité. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à écouter les entretiens disponibles en ligne. Ils sont un précieux patrimoine de l’humanité, offrant un aperçu fascinant de la pensée de cette grande écrivaine.
Outre le paradoxe de l’écrivain, Marguerite Yourcenar a exploré divers sujets dans ses écrits et entretiens. Voici quelques-uns d’entre eux :
— L’identité et la quête de soi : Yourcenar a souvent réfléchi à la notion d’identité, à la recherche de soi et à la complexité de l’existence humaine. Son roman “Mémoires d’Hadrien” en est un exemple marquant.
— La philosophie et la spiritualité : Elle a puisé dans des traditions philosophiques et spirituelles variées, notamment le taoïsme, le bouddhisme et le stoïcisme. Ses écrits reflètent sa quête de sagesse et de compréhension du monde.
— L’histoire et la mémoire : Yourcenar était passionnée par l’histoire et a écrit des romans historiques, tels que “L’Œuvre au noir”. Elle a également abordé la mémoire collective et individuelle dans ses essais.
— La condition féminine : En tant que femme écrivaine, elle a souvent réfléchi à la place des femmes dans la société et à leur rôle dans l’art et la littérature.
— La littérature et l’écriture : Yourcenar a partagé ses réflexions sur l’acte d’écrire, la création littéraire et les défis auxquels les écrivains sont confrontés.
Ces thèmes sont autant de facettes de la pensée profonde et de l’érudition de Marguerite Yourcenar. Voici quelques citations inspirantes de Marguerite Yourcenar :
“L’écriture est une longue méditation.”
“La vraie patrie de l’homme, c’est l’enfance.”
“L’art est un effort pour créer, à côté du monde réel, un monde plus humain.”
“La beauté est ce qui nous sauve de presque tout.”
“La vraie noblesse est dans l’âme, et non dans le rang.”
Ces paroles reflètent la profondeur de sa pensée et son engagement envers la littérature et la vie.
[1] Marguerite Yourcenara, pseudonyme de Marguerite Cleenewerck de Crayencour, née le 8 juin 1903 à Bruxelles (Belgique) et morte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor dans l'État du Maine (États-Unis), est une femme de lettres et académicienne française (naturalisée américaine en 1947). Romancière, nouvelliste et autobiographe, elle est aussi poète, traductrice, essayiste et critique littéraire. Elle est la première femme élue membre de l'Académie française en 1980.
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