«Tour à tour récit dramatique, historique, divertissement psychologique, réaliste, tour à tour récit bref, récit plus étoffé, tour à tour récit écrit à la 3e personne, récit conté à la 1ère, tour à tour récit vrai et récit fantastique, la nouvelle offre une multiplicité remarquable de visages, dont on aurait tort de privilégier l’un plutôt que l’autre ». René Godenne , La Nouvelle française au XXe siècle ( revue Europe, août-septembre1981)
Au début du 20ème siècle, un critique d’art (Felix Fénéon) a écrit dans un journal des nouvelles en trois lignes… par exemple : « Le Dunkerquois Scheid a tiré trois fois sur sa femme. Comme il la manquait toujours, il visa sa belle-mère : le coup porta ». Il avait de l’humour et du talent mais « une nouvelle en trois ligne », c’est un peu bref et pourrait constituer pour le roman ce que l’aphorisme et l’haïku sont à la poésie. On ne saurait toutefois fixer arbitrairement un nombre de pages au-delà ou en deçà duquel on ne pourrait plus parler de nouvelle. Reste qu’il ne viendrait à l’idée de personne, aujourd’hui du moins, de nommer nouvelle un récit de 300 pages.
La nouvelle est « une fiction narrative en prose, qui se différencie du roman par sa brièveté. Toutefois, on remarque aisément que cette caractéristique formelle ne suffirait pas à la distinguer d'un conte ou d'un roman court. En d'autres termes, les critères définitoires de la nouvelle, faute de trait générique véritablement distinctif, doivent inclure d'autres traits, notamment ceux concernant la construction dramatique… » nous explique Encarta ? Pour ceux qui veulent en savoir plus nous vous proposons les sites suivants:
Encarta :
Etudes littéraires:
Baudelaire, traducteur de Poe, a proposé cette courte analyse de la nouvelle :
ouvelle :
« Elle a sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l’intensité de l’effet. Cette lecture, qui peut être accomplie tout d’une haleine, laisse dans l’esprit un souvenir bien plus puissant qu’une lecture brisée, interrompue souvent par le tracas des affaires et le soin des intérêts mondains. L’unité d’impression, la totalité d’effet est un avantage immense qui peut donner à ce genre de composition une supériorité tout à fait particulière, à ce point qu’une nouvelle trop courte (c’est sans doute un défaut) vaut encore mieux qu’une nouvelle trop longue. L’artiste, s’il est habile, n’accommodera pas ses pensées aux incidents, mais, ayant conçu délibérément, à loisir, un effet à produire, inventera les incidents, combinera les événements les plus propres à amener l’effet voulu. Si la première phrase n’est pas écrite en vue de préparer cette impression finale, l’œuvre est manquée dès le début. Dans la composition tout entière il ne doit pas se glisser un seul mot qui ne soit une intention, qui ne tende, directement ou indirectement, à parfaire le dessein prémédité».
( Notes nouvelles sur Edgar Poe )
Les éditions Ancre latine ont édité un recueil de nouvelles intitulé « 12 nuances de noir ». Nous vous proposons la première nouvelle des douze pour vous présenter cet ouvrage.
En 2014, à l’occasion d’un festival du polar corse et méditerranéen, Les éditions Ancre latine ont mis à l’honneur le Trinnichellu, sobriquet du train corse appelé aussi TGV, Train à Grandes Vibrations avant sa modernisation. C’était l’occasion d’éditer un ouvrage sur l’institution ferroviaire corse avec des nouvelles sous la forme de saynètes dans le train. Nous vous présentons le petit livre du train corse avec un extrait contenant la première saynète et la chanson sur le train corse.
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